Du premier jour à Megève où je suis sortie de la rampe de départ, un peu le nez au vent, sous un grand soleil, aux 150 derniers kilomètres beaucoup plus garages entre Moustiers Saint Marie (priez pour nous) et Mandelieu, il y a eu 2 salles et 2 ambiances …
D’ailleurs, les photos (pas ouf) ne reflètent pas bien la réalité de ce que j’ai vécu pendant cette course, parce que les moments vraiment tendus autant que les instants d’euphorie ne permettaient pas le pilotage à une main.
Je m’attendais simplement à être satisfaite dans le cas où je réussisse à boucler ces 1088 km et 23000 md+, mais l’intensité des émotions qui m’ont traversées pendant ces 6 jours m’a bien plus touchée que ce qui était prévu sur le plan. Sur le papier, une course solo sans assistance, et pourtant j’ai l’impression d’avoir été aidée tout le long de mon chemin…
En image : quelques concurrents préoccupés par leurs futures crevaisons au départ, sur le tapis rouge, des cols alpins géants, des orages qui grondent, le brillant de la couverture de survie, les champs de lavandes surchauffés, ou encore les collations nocturnes menu “ce qui reste dans le vélo”, trois épis sur le guide Michelin du Shlagistan…
Swiper pour voir la galerie – © photos Marion Meriguet
Merci @noellielouise d’avoir été toujours au bout du fil pour m’entendre râler, @clemicycle et @100drine_38 pour vos ultras conseils, et d’avoir cité Jean-Claude Dus quand il le fallait, @allirand.jordi de m’avoir parlé comme seul un musher peut parler à un autre musher, @mj__experience d’avoir préparé ma carcasse à ce chantier, merci @pcharles4243 pour les blagues à distance, c’est pas tous les jours que j’ai l’occasion de t’avoir dans les rétros ! @canard_de_grimpeur et @pierremalherbet, pour le travail social de fin de parcours ;), @yetisport26 pour ce super vélo…
Et vous tous qui m’avez envoyé des messages, suivie en live, boostée… vous ne soupçonnez pas combien vous m’avez redonné le sourire quand il commençait à manquer.
J’ai hâte de recommencer…
Ps : la personne qui a déclaré qu’il ne fallait pas attendre que les orages passent mais qu’il valait mieux apprendre à danser sous la pluie ne pratiquait assurément pas le cyclisme, et certainement pas dans les Alpes.
© photos Marion Meriguet
