En route vers le tunnel du Mortier

Le tunnel du mortier est une trace simple : c’est plat, ça monte, ça descend et on finit par du plat !

On commence donc par faire tourner les jambes le long du Drac, c’est plat, c’est facile et avec un peu de chance tu peux avoir du vent dans le dos. Cela te laisse tout le temps de discuter avec les amis. On enchaine ensuite la montée par la route depuis Noyarey, cette petite montée sur goudron te mettra tout de suite dans l’ambiance. Tu enchaineras ensuite par de magnifiques chemins forestiers, et tu n’auras le temps de souffler que pour prendre des photos et admirer le paysage, sinon tu montes !

^{Scroller pour voir la galerie – © photo Davy Berruyer}

Pendant l’ascension tu auras tout le temps d’admirer le calcaire urgonien qui forme le massif du Vercors dans son secteur nord-oriental, qui est lui, le prolongement de la Chartreuse occidentale. Attention quand même aux gros cailloux qui se trouvent sur le chemin !

Une fois arrivé au sommet, tout du moins au point le plus haut de la trace, un petit détour de 5 minutes t’emmènera au tunnel du Mortier ou tu savoureras une pause bien méritée.

Le tunnel est fermé à la circulation mais est totalement accessible en vélo. A vos risques et périls bien sûr!

Si tu le traverses, tu arrives en haut de la station de la Sure, et tu peux “redescendre’’ sur Autrans, mais ceci est une autre trace et je diverge.

Une fois la pause terminée, tu redescendras tranquillement sur la commune de Montaud. Attention, quelques minutes après le tunnel il y a un éboulement, un très gros éboulement!! Il est passable avec du portage et en prenant son temps. Le passage est interdit, donc si vous poursuivrez, c’ est aussi à vos risques et périls!

^{© photo Davy Berruyer}

Une fois l’éboulement passé, tu suivras une route qui t’ amènera doucement et joliment sur la commune de Montaud. La descente est rapide et bucolique. Une fois Montaud derrière toi, direction les berges de l’Isère, ou tu enclencheras le pilotage automatique jusqu’à Grenoble.

^{Scroller pour voir la galerie – © photo Davy Berruyer}

Cette trace n’a rien de technique, il faut juste aimer monter. La montée après Noyarey par les chemins forestiers nécessite toutefois des pneus à section large avec des crampons pour mieux coller au sol et rouler sur les gros cailloux qui sont sur le chemin. Le reste de la trace étant goudronné (en plus ou moins bon état suivant ou vous vous trouvez sur la route), vos gros pneus feront très bien l’affaire et ajouteront du confort suivant la pression que vous aurez mis dedans.

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